En Juin 2022, le parlement bruxellois a approuvé le cadre juridique pour les travailleurs de Uber leur permettant ainsi de travailler dignement et légalement !
Ce fut une bataille de plusieurs années pour le droit des travailleurs !
Aujourd’hui, avec Uber Files c’est plus de 124.000 documents (dont 83.000 emails) qui ont fuités révèlent les méfaits de l’entreprise ces 8 dernières années ! Le Soir en collaboration avec l’ICIJ nous dévoilent les pratiques du géant américain dans leur enquête d’investigation !
Uber avait en 2015 effacé les données de leurs disques durs afin que la justice n’y ait pas accès ! Car « révéler la liste des chauffeurs au fisc aurait coulé l’entreprise », ainsi Uber s’acclimatait bien d’user pratiques déloyales, de bénéficier des biens publiques sans y contribuer ! Uber fit une seconde fois disparaitre les preuves de l’illégalité de leurs activités dans l’affaire « Casper », empêchant la police de faire leur travail.
Face à la concurrence, Uber a décidé d’utiliser des services de renseignements et des détectives privés pour espionner les compagnies de taxi. Ils décident également d’infiltrer l’administration de Bruxelles-Mobilité, qui collabore avec la police afin de faire cesser les méthodes illégales de l’entreprise.
Finalement, au-delà d’agir illégalement et de fuir la justice, Uber tente de « créer une fausse colère » contre le gouvernement. Ils achètent des manifestants, leur payant jusqu’à 75€ pour faire semblant de manifester contre le gouvernement bruxellois. Ces faux manifestants reçoivent un écho chez les élus libéraux qui défendent encore et toujours l’ubérisation au détriment des droits fondamentaux !
Nous sommes ravis que le gouvernement bruxellois ait pu poser un cadre et faire plier Uber ! Nous appelons toutefois la justice à ouvrir un dossier afin de condamner les pratiques mafieuses de Uber !